Ce projet de loi était nécessaire, attendu, parce que nous rencontrons tous, tous les jours, quelle que soit notre couleur politique, des Français qui, quelles que soient leur confession, leurs origines, leurs appartenances, veulent faire corps au sein de la République, à égalité avec les autres citoyens, et jouir de la liberté de conscience et de la liberté d'expression de cette conscience.
Il n'aurait pas été raisonnable que le Gouvernement, le Parlement, la majorité ne se saisissent pas des inquiétudes qui taraudent notre société. Il y a une volonté de concorde civile.
Les travaux menés par l'Assemblée nationale comme par le Sénat ont à mon sens une véritable valeur ajoutée. Bien sûr, nous aurions aimé que certains propos ne fussent pas prononcés, que certaines attitudes, voire certaines postures, ne se fussent pas imposées. Mais nous avons tenu notre cap, et nous avons su conforter les principes républicains.
Tout républicain doit apporter sa pierre à la construction de ce régime qui nous vient d'hier et qui nous permet de tendre vers un avenir meilleur ou plus radieux pour l'ensemble des Françaises et des Français – quelle que soit, je le redis, leur confession, car aucune confession n'est particulièrement visée par ce texte.
Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés ne votera pas cette motion.