Le projet de loi préfère limiter son spectre à un domaine de l'instruction qui ne touche que 60 000 familles en France, sur lequel il n'y a eu aucune étude précise – ni, a fortiori, chiffrée – et surtout, dont aucun terroriste islamiste n'est issu. Par ailleurs, aucune mesure n'est évoquée dans le reste du domaine éducatif.
Le texte sacrifie nos libertés fondamentales : la liberté d'instruction, mais aussi la liberté d'association, avec le contrat d'association dont nous avons longuement parlé. Il impose, en outre, de nouvelles obligations aux cultes, lesquels ne posent pourtant aucun problème dans notre pays. Toutes les principales religions se sont opposées au projet de loi.