Il s'agit du dernier de mes amendements. Je profite de notre discussion sur l'article 29 pour saluer une nouvelle fois le travail sérieux et responsable que mes collègues sénateurs ont réalisé en faisant adopter les deux amendements auxquels j'ai déjà fait référence. Ces deux mesures étaient fortement attendues par nos compatriotes établis à l'étranger.
Prenons un exemple très concret. Une famille ayant trois enfants scolarisés depuis 2015 dans l'établissement Liberté, au Mali, qui accueille des classes du CP à la terminale, a payé, pour ses trois enfants, 9 400 euros en 2015 et 10 149 euros en 2016. Cette année, elle doit verser 11 324 euros. Cela représente une augmentation des frais de scolarité de 19 % en trois ans. La baisse drastique de 33 millions décidée cet été apparaît comme un obstacle insurmontable pour les familles dont le pouvoir d'achat est déjà mis à mal.
Pour les enfants des Français du monde, le coût du service public de l'éducation devient de plus en plus difficile à honorer. Nos compatriotes développent un sentiment de défiance à l'encontre du Gouvernement, parce qu'ils estiment que l'éducation de leurs enfants n'est pas une priorité nationale. Je propose donc une méthode différente, monsieur le ministre : rétablissons les crédits pour permettre à l'Agence de fonctionner.