L'objectif n'est pas d'augmenter le budget de l'éducation des Français à l'étranger, mais simplement de le réduire un peu moins, pour amoindrir la douleur. D'une certaine manière, celle-ci est nécessaire car, comme le ministre l'a dit, cette institution doit être réformée. Les ministres du Quai d'Orsay sont prêts à le faire. Nous attendons en tout cas avec impatience un projet de réforme, sur lequel nous souhaitons pouvoir travailler – Samantha Cazebonne, qui vient d'être missionnée, va s'y employer. Mais pour nous accompagner au cours de l'année 2018, qui va être très difficile, nous demandons 2 millions de crédits supplémentaires pour aider à la formation des professeurs. Effectivement, il faut que ces 2 millions soient bien gagés, et j'entends ce que nous propose le ministre. Je suggère donc que l'on vote en faveur de l'amendement no 167 , surtout, que l'on travaille pour s'assurer de la réalité de ce gage. Mais l'objectif n'est surtout pas d'enrichir l'enseignement des Français à l'étranger : il consiste juste à faire un peu passer la pilule, dont il faut reconnaître qu'elle a été difficile à avaler.