Les avances de l'ANAH sont déjà possibles dans le mécanisme MaPrimeRénov', madame Pinel. Mais avec ce dispositif et l'accompagnement intégré, l'accompagnateur pourra proposer une avance intégrale du coût des travaux, y compris du reste à charge, qui est lui-même refinancé par ce dispositif bancaire. Nous aurons donc bien atteint l'objectif que les ménages les plus modestes n'aient pas à avancer les montants.
Vous l'avez dit, monsieur Descoeur, ce mécanisme créé il y a quelques années n'avait pas vraiment trouvé son public. Les différences par rapport à la situation précédente sont au nombre de deux. La première, c'est que l'État s'engage avec une garantie publique, par le biais du fonds que j'ai cité. La seconde, c'est que cette proposition fait suite à un travail approfondi avec les banques, qui, sur la base de cette garantie, s'engagent à distribuer ce type d'outil financier beaucoup plus que jusqu'à présent. Nous envisageons, Bruno Le Maire et moi-même, de réunir tous les partenaires bancaires dans peu de temps afin de rendre ce mécanisme opérationnel.
Il faudra, vous avez raison, surveiller la réalité de l'utilisation de ce financement du reste à charge, mais je crois que nous avons là un mécanisme plus opérationnel que dans sa version précédente.