pour répondre à nos besoins alimentaires, mais aussi à ceux d'une planète à la démographie galopante.
Dans certaines régions ou certains départements, en métropole comme en outre-mer, c'est la question d'un plan d'urgence qui se pose, avec une intervention forte de l'État pour faire reculer les inégalités et la pauvreté, et pour permettre à chaque citoyen français, tout simplement, de vivre décemment. Nous avons tous les atouts pour relever ces défis, mais il faut, pour cela, mieux répartir les richesses produites pour mettre l'argent au service de l'économie réelle, au service de tous nos concitoyens.
Les responsables politiques que nous sommes ont le devoir de reprendre la main sur cette économie outrageusement financiarisée et devenue incontrôlable. Avec d'autres peuples, d'autres pays, en Europe et dans le monde, on peut relever ce défi, répondre aux besoins humains, faire reculer la famine, la pauvreté, l'intolérance, les guerres.
On peut débattre entre nous, ici même, d'un projet de budget, essentiellement pour savoir où l'on coupe et où l'on taille, et suivre ainsi docilement les recommandations de la Commission européenne et celles des marchés. Mais on peut aussi décider de se donner les moyens d'avoir un budget pour répondre aux besoins des Français, de notre pays, et redonner de l'espoir, réveiller les sourires, préparer l'avenir de nos enfants. Ce n'est pas incompatible avec une gestion rigoureuse, pourvu qu'elle soit juste. Vous pourrez compter sur nous pour vous faire des propositions qui mettront au coeur de nos priorités, et des priorités de la France, l'humain, l'humain d'abord, pour placer l'homme et son bonheur au coeur de tous les choix de notre pays.