Il vise à conditionner les aides de l'État à la réalisation d'une rénovation performante, telle que définie à l'article 39 du texte issu de la commission spéciale, pour tous les travaux d'amélioration de la performance énergétique et de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les bâtiments d'habitation de classe F ou G. Il s'agit par là de créer une incitation beaucoup plus forte aux rénovations performantes. En effet – nous en avons déjà discuté, vous ne serez donc pas étonnés –, le gain obtenu par le passage d'une classe F ou G à une classe E paraît trop faible pour atteindre les objectifs fixés à grande échelle. Il est donc nécessaire d'encourager beaucoup plus vigoureusement le recours à la rénovation performante pour ce type de logements.