C'est pourquoi le ministre des solidarités et de la santé lancera très prochainement une mission de l'inspection générale des affaires sociales – IGAS – consacrée aux enjeux de l'article 1er , qui porte sur les auxiliaires médicaux en pratique avancée et s'articule pleinement à la réflexion que nous avons initiée au sujet de l'apparition, dans notre paysage de santé, d'une profession intermédiaire.
Vous avez été nombreux à appeler notre attention sur les spécificités des IADE, les infirmiers anesthésistes diplômés d'État, particulièrement mobilisés durant la crise sanitaire, comme bon nombre de professionnels de santé, et à qui je souhaite exprimer une nouvelle fois toute ma reconnaissance, ainsi que celle du Gouvernement. S'agissant de leur pratique professionnelle et de leurs compétences, la mission que je viens d'évoquer devra formuler des propositions ambitieuses ; s'agissant de leur reconnaissance salariale, les IDE spécialisés sont évidemment concernés par nos annonces d'hier, avec une revalorisation de 200 euros après un an de carrière et de 570 euros après vingt ans. Vous pouvez donc constater, mesdames et messieurs les députés, l'engagement du Gouvernement envers ces professionnels.
Je tenais à revenir sur les grands axes de cette proposition de loi, parce qu'ils constituent autant d'évolutions attendues par les acteurs et pour notre système de santé. Nous sommes heureux de voir le Ségur de la santé achever aujourd'hui son parcours parlementaire dans cet hémicycle ; nous avons hâte, collectivement, de voir ces évolutions concrétisées sur le terrain. Je salue encore une fois le travail de toutes celles et de tous ceux qui ont enrichi ce texte : ils contribueront demain à lui donner la force d'une promesse tenue.