Pendant des décennies, on a dit que l'on mettrait en place un tel dispositif. Et on ne l'a jamais fait. Le mécanisme de contrôle et de vérification, tel que vous le décrivez, me semble donc lointain, relativement incertain – en raison notamment de son caractère renégociable – et pas forcément efficace. Nous pourrions réfléchir à des mesures plus précises et directes eu égard à l'urgence du problème. Je maintiens donc mon amendement.
Avec Jean-Bernard Sempastous et Anne-Laurence Petel, j'ai rédigé un rapport d'information qui fait apparaître que les questions de protection, de partage et de gestion des sols sont intrinsèquement liées, autour notamment des enjeux d'agroécologie mais aussi de souveraineté et de sécurité alimentaires. Cela montre une nouvelle fois que cette loi n'embrasse pas les sujets à la bonne échelle.
Symboliquement et politiquement au moins, le groupe Socialistes et apparentés maintient l'idée que les dégâts causés sur les terres saines proviennent, certes, en partie, de l'artificialisation, mais sont surtout liés au problème de l'accaparement des terres et à la question des modèles agricoles.