La proposition de création de zones de transition entre espaces agricoles et urbanisés vise à prévenir les conflits d'usage, d'autant plus qu'une décision récente du Conseil constitutionnel a invalidé des chartes environnementales qui encadraient l'utilisation des pesticides à proximité des habitations, ce qui permettait de réduire les distances de sécurité en fonction de la qualité de la pulvérisation – les exigences de non-traitement phytosanitaire, que ce soit pour une activité agricole ou viticole, voire pour le jardin d'un particulier doté d'arbres fruitiers, sont nécessaires. L'adoption de mon amendement permettrait, lors de l'élaboration ou de la modification du plan local d'urbanisme d'y intégrer, d'une part, l'exigence de zones tampons non artificialisées lors de la création de nouveaux espaces urbanisés, d'autre part, la question de la mitoyenneté d'usage ainsi que la prise en compte environnementale des espaces de transition et, enfin, de faire porter sur le constructeur et non sur l'agriculteur ou sur le particulier propriétaire d'un jardin l'éventuel conflit d'usage et de voisinage.