Il reprend une idée qui nous est chère depuis longtemps. Il s'agit de dresser un inventaire des milliers d'hectares vacants qui appartiennent à l'État et qui ne sont pas valorisés, afin de les remettre à la disposition des collectivités, à travers les EPF et les SAFER, en prévoyant des conditions de dépollution et de remise en service adaptées.
Ce programme serait un réel vecteur de limitation de l'artificialisation et de redynamisation de nos territoires, ainsi qu'un prétexte pour lancer des projets sur des terres déjà anthropisées. Il pourrait prendre la forme d'un plan d'État – un plan Marshall de la valorisation des friches en quelque sorte – qui supposerait un inventaire et le recours à une délégation. Encore une fois, je suis persuadé que les SAFER et les EPF seraient au rendez-vous.
Dans le cadre du plan de relance ou du green deal, nous pourrions lancer une opération exemplaire. Celle-ci permettrait à l'État, à travers la SNCF et de grandes institutions comme l'armée, de se délester de terrains fonciers qui sont une source de problèmes et de coûts d'entretien, tout en créant des possibilités de développement. Cela représenterait donc un bénéfice absolu pour l'économie publique et pour la nature.