Jean-Paul Lecoq nous incite à réfléchir à la politique commerciale. C'est un peu à côté du sujet, mais je me prête volontiers à l'exercice, pour rappeler que, s'il a toujours défendu les mêmes positions dans cet hémicycle, il se trouve que, depuis sa réélection en 2017, la France a singulièrement fait bouger les lignes en matière de politique commerciale. C'est si vrai que nous avons obtenu la mise en place d'un véto climatique dans le cadre de la transposition de l'accord économique et commercial global. De même, l'Union européenne a cessé d'être naïve et n'hésite plus à exiger de ses partenaires commerciaux – je pense en particulier à la Corée – le respect de ses engagements sociaux, sous peine de mesures de rétorsion.
Je rappelle que c'est la France, sous l'impulsion du Président de la République, qui, avec les Pays-Bas, a souhaité que l'Union européenne fasse évoluer sa politique commerciale et procède à une mise à jour du logiciel de ses accords commerciaux pour une meilleure prise en compte des questions de développement durable et des enjeux climatiques et environnementaux.
Cette majorité peut être fière d'avoir ainsi fait bougé les lignes, ce qui n'avait pas été fait sous la législature précédente. Grâce à elle, notre politique commerciale est toujours plus en adéquation avec nos autres objectifs,…