Monsieur Lecoq, j'entends vos réserves – plus que vos réserves, votre opposition – à l'accord, mais je voudrais vous rappeler qu'un accord sert à poser des règles là où il n'y en a pas. Cet accord-cadre, cet accord de partenariat, permet de fixer les conditions dans lesquelles nous allons discuter et de présenter ce en quoi nous croyons, ce que nous défendons, ce que sont nos valeurs.
Pour comprendre les relations antérieures entre la France et le Japon, et entre l'Union européenne et le Japon, il faut savoir que c'est une culture dans laquelle la durée est profondément importante. L'accord ne remet pas en cause ce en quoi nous croyons, certainement pas ; il est une porte ouverte qui nous permettra, justement, de dialoguer avec les Japonais. Croyez-moi : pour les connaître depuis longtemps maintenant, je vous assure que les Japonais sont des personnes avec lesquelles nous devons prendre du temps. C'est très important.