Je comprends les propos de notre collègue Lecoq, mais je ne les partage pas.
Vous dites que l'accord n'est pas contraignant. Mais, sur le papier, il l'est, puisque son application est conditionnée au respect des droits humains et de certains textes internationaux et que l'on peut opposer le non-respect de ces engagements au Japon pour suspendre l'accord – ce que nous ne faisons pas, et cela vous donnerait presque raison. Néanmoins, c'est pour cela qu'il faut soutenir l'accord, lequel permettra de leur opposer concrètement le non-respect des textes internationaux. C'est cet accord qui nous permettra d'agir ; nous devons l'adopter, et nous devons le faire fermement. Ne nous laissons pas tenter par le repli sur soi lorsque les choses ne se passent pas comme nous l'avons espéré, et continuons de travailler avec les Japonais.