Comme je l'ai indiqué lors de l'examen du texte en commission des affaires étrangères, j'ai trop souvent déploré que les accords commerciaux voulus à tous crins par la Commission européenne ne prévoient pas de volet de coopération renforcée dans d'autres domaines pour ne pas voir d'un bon œil ce projet de loi.
En effet, pour une fois, un accord de partenariat économique et commercial, celui conclu en juillet 2018 avec le Japon, s'accompagne d'un second texte comprenant des dispositions politiques et sectorielles prometteuses, notamment dans les domaines environnemental et culturel. Je me félicite que la lutte contre le réchauffement climatique tienne une place de choix ; j'y vois une suite de l'action menée par François Hollande pour la France lors de la COP21.
Monsieur le secrétaire d'État, je vous ai entendu critiquer les gouvernements précédents pour l'absence de clause environnementale dans les accords internationaux qu'ils ont signés. Certes, mais faites preuve d'un peu d'humilité, car les exemples de vos faiblesses sont nombreux, avec le Mercosur, en particulier.