Commençons pas un point de méthode. Hier, en commission des lois, à propos d'un texte que nous présentions pour renforcer la souveraineté populaire, il m'a été répondu qu'il arrivait trop tard au regard des contraintes de notre calendrier : on a parfois le sentiment qu'il est toujours trop tard pour examiner des textes qui accroîtraient les pouvoirs d'intervention des citoyens, alors qu'on trouve toujours le temps de voter des textes qui réduisent les libertés publiques. Ce problème de forme est bien évidemment un problème de fond.
Mon collègue Ugo Bernalicis l'a dit brillamment : votre gouvernement aura en matière de réduction des libertés publiques un bilan assez significatif.