Je lève la main depuis dix minutes. Il est vrai, monsieur le président, que je suis un peu petit : la prochaine fois je me mettrai debout.
À l'occasion de l'amendement défendu par M. Dive, je voulais vous sensibiliser à l'agriculture de montagne. Nous devons défendre notre modèle agricole, c'est une évidence. Il faut aussi défendre les spécificités. Les territoires de montagne disposent évidemment de pâtures, mais il est très compliqué de produire du fourrage et des céréales. Les exploitants ne peuvent donc pas assurer en autonomie 80 % de l'alimentation des bêtes.
Je n'ai pas voulu défendre l'amendement n° 1947 de Guy Bricout, membre comme moi du groupe UDI et indépendants, parce que le seuil de 80 % me semble trop élevé. L'objectif que visent ces amendements est bon, capable de valoriser notre modèle agricole, mais il faudrait abaisser le seuil à 60 ou 70 % de l'alimentation.