Pour autant, celle-ci était intéressante.
Je souhaitais également rebondir sur les propos de notre collègue au sujet de ce qu'envisageaient les autres pays européens en matière de normes et de taxes. Cessons de faire preuve d'angélisme : si certains nous considèrent en amis, comme un exemple à suivre, d'autres, sur un marché fortement concurrentiel, se réjouissent de nous voir adopter des textes qui risquent de nous pénaliser. Pour bénéficier de fonds européens, par exemple, le dossier à remplir en France est trois ou quatre fois plus épais – j'ai comparé – et bien plus complexe que celui d'autres pays européens, alors qu'il devrait se trouver à peu près identique partout. Or le problème, dans cet article, monsieur le ministre, ce sont les deux années consécutives au bout desquelles le fait de ne pas respecter la trajectoire pourrait entraîner le paiement d'une redevance : vous ne parlez pas de taxation, mais vous envisagez une sorte de pénalité financière.
Monsieur le ministre, comme vous l'avez très bien expliqué, l'azote sert à nourrir les plantes, et j'aimerais savoir une chose : que se passera-t-il si demain une maladie les frappe ? Imaginons une maladie comme l'épidémie de scolytes ou équivalente à ce qu'est le covid pour les humains.