Intervention de Nicolas Turquois

Séance en hémicycle du vendredi 16 avril 2021 à 21h00
Lutte contre le dérèglement climatique — Article 62

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Vous avez ensuite évoqué le coût énergétique de la production de ces engrais. Celui-ci est indéniable pour l'azote minéral. En caricaturant un peu, on pourrait dire que les zones d'élevage se trouvent essentiellement en Bretagne et en Normandie. Les zones de grandes cultures comme la Beauce en sont donc relativement éloignées. Chez moi, dans la Vienne, les agriculteurs bio, qui n'ont pas droit à l'azote organique pour fertiliser leurs cultures, doivent utiliser des effluents. Et d'où viennent-ils ? De Bretagne ! Il faut donc aussi se poser la question du coût du transport depuis cette région en termes d'émissions de gaz à effet de serre. La vraie agronomie voudrait que l'on mêle polyculture et élevage. Or l'agriculture s'est spécialisée depuis plus d'un demi-siècle.

Il y a une solution…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.