Il s'agit d'une catégorie de plantes dont les racines vivent en symbiose avec une bactérie capable de capter l'azote de l'air.
Il est parfois bon de faire un peu d'histoire. L'histoire de la France et de l'Europe est caractérisée par une succession de périodes où sévissaient des famines en raison d'une très grande irrégularité de la production agricole. Une révolution agricole s'est produite au XVIII
Ces cultures ont disparu à la suite d'un accord du GATT – accord général sur les tarifs douaniers et le commerce – signé dans les années 1960, qui a vu les États-Unis imposer le soja. L'Europe a pu se construire à l'époque grâce à la mise en place de barrières douanières sur les céréales, mais les États-Unis, qui avaient aidé l'Europe à travers le plan Marshall, ont négocié l'absence de barrières douanières sur les oléo-protéagineux – le fameux soja américain, qui est aussi une légumineuse. Un déficit concurrentiel entre les céréales et les légumineuses est alors apparu, conduisant progressivement les agriculteurs français à stopper la production de ces dernières et la recherche française à arrêter ses travaux sur ces cultures plus complexes.
Désormais, il ne reste que 2 à 3 % de cultures de légumineuses en France, surtout dans les élevages : un peu de luzerne, de pois, de féveroles et de lentilles. Il faut accompagner le déploiement de ces cultures.