…pour faire des propositions sur lesquelles nous aurons à nous prononcer.
Le crime d'écocide n'a de portée qu'au niveau international, mais nous avançons, et j'espère que la France continuera à œuvrer dans le sens de sa reconnaissance : c'est ce qu'elle fait en créant le délit d'écocide. J'étais moi aussi, je l'avoue, à un moment donné, un peu sceptique sur la notion de délit d'écocide, mais l'homicide involontaire est aussi un délit : notre démarche n'est donc pas complètement farfelue.
Je veux encore apporter quelques précisions : j'aurai ainsi dit beaucoup de choses sur le sujet, ce qui nous permettra d'avancer plus vite sur certains amendements. Ce que nous faisons, je l'ai dit, nécessitera certainement des améliorations. Mais tous les spécialistes, tous les acteurs environnementaux m'ont dit : « arrêtons de radicaliser les positions sur le crime d'écocide ; avançons en proposant des solutions concrètes ». Nous avons adopté plusieurs solutions concrètes en commission et j'espère que nous en adopterons d'autres tout à l'heure, par exemple sur la question du référé. C'est ainsi que nous avancerons vraiment et que nous répondrons à la demande initiale des citoyens de mieux protéger notre environnement.