Nous allons, bien évidemment, soutenir cet amendement issu des travaux de la mission d'information sur la gestion des conflits d'usage en situation de pénurie d'eau. Il est important de prévoir des sanctions plus lourdes, afin de respecter la valeur immense qu'a l'eau.
Madame la ministre, dans le Puy-de-Dôme par exemple, une multinationale comme Danone, qui pompe directement dans la nappe phréatique pendant l'arrêté-cadre de sécheresse, n'est pas assujettie à une diminution de son prélèvement d'eau. C'est d'ailleurs à ce moment-là qu'elle en pompe le plus. Il est scandaleux de voir qu'un petit maraîcher ne peut pas arroser ses tomates ou ses salades, tandis que Nestlé ou Danone, à Vittel ou à Volvic, continuent de prélever l'eau directement dans la nappe.