Il s'agit d'un sujet dont nous avons longuement débattu et sur lequel je suis revenu à de nombreuses reprises. Cet amendement vise à faire en sorte que des entreprises n'exportent pas les pollutions qu'elles provoquent en France, en fermant tout ou partie des sites de production, dans des pays souvent éloignés de l'Europe, dans lesquels, s'il y a des normes, il n'y a, en tout cas, pas beaucoup de contrôles. Il n'est pas acceptable d'imaginer le démantèlement de notre industrie au profit de quelques-uns, tout en voyant la pollution s'aggraver. Nous devons agir.
Madame la ministre, vous connaissez bien le cas de l'usine d'alumine Alteo de Gardanne, située dans ma circonscription, où le nouvel acquéreur dit très clairement, après que 20 millions d'euros d'argent public ont été investis, qu'il va en fermer une partie, la transférer en Guinée et ainsi faire réapparaître au large des côtes africaines une pollution qui avait disparu : les fameuses boues rouges. Ce n'est pas acceptable.