Franchement, nous savons très bien que nous ne vivons pas dans un monde où il n'existe pas de pressions.
J'engage chacun à permettre que notre texte continue d'être discuté et les signataires de ces amendements à les retirer. Débattons : il s'agit d'un sujet sérieux ! Et cessez de dire qu'il y aurait les défenseurs des bons maires et un Parisien ou je ne sais quoi d'autre qui mépriserait les élus locaux. C'est faux ! Soulageons ces élus de certaines choses.
Quant à l'idée selon laquelle ils ne feraient l'objet d'aucune pression, interrogez-vous sur ce point : tous les médias que l'on pourrait qualifier de provinciaux n'expliquent-ils pas régulièrement que beaucoup de maires de petite commune ne se représentent pas parce qu'ils en ont ras-le-bol des pressions qu'ils subissent sur certaines choses ? Tout cela existe, tout comme il est vrai – je le disais tout à l'heure – que des courants politiques envoient des militants pour leur demander leur parrainage. Ils n'ont pas été élus pour cela ; ils n'ont pas reçu mandat pour cela. Voilà ce que nous disons. Que ce système de parrainages continue d'exister, c'est une chose, mais au nom de l'esprit républicain, et je dirais même pour être de meilleurs républicains, il convient de l'enrichir par le recueil, dans des proportions représentatives, de parrainages citoyens. Aidez-nous à instaurer cela !