C'est aux parents que je m'adresse et aux grands-parents. C'est à vous, pour vos enfants, pour vos petits-enfants, que je lance un appel. J'irai droit à l'essentiel.
Dans l'épreuve que nous traversons, que traverse notre nation, vous avez une dette envers la jeunesse. Depuis l'an dernier, pourquoi les jeunes sont-ils confinés ? Pourquoi a-t-on fermé leurs universités ? Pourquoi leur a-t-on imposé enfermement et couvre-feu ? Pour nous protéger, nous, leurs aînés, les plus âgés, et ce sacrifice, les jeunes l'ont largement accepté. Mais c'est un sacrifice. D'après Santé publique France, un jeune sur trois est en dépression. La moitié se dit inquiète pour sa santé mentale, 20 % ont des idées suicidaires. Et comment sont-ils remerciés ? Comment les récompense-t-on pour leur civisme, pour leur altruisme ? En leur imposant une double peine. Ce sont eux qui vont payer, qui payent déjà la crise sociale.