Mais c'est toujours la même réponse. L'an dernier, je défendais une proposition de loi intitulée « Femmes de ménage : encadrer la sous-traitance, cesser la maltraitance ». La réponse de La République en Marche a été : « Nous voulons aller plus loin ». Un an après, qu'est-ce qu'il y a ? Rien ! Rien pour les agents d'entretien, rien pour les femmes de ménage. En début de mandat, j'ai défendu une proposition de loi sur le burn-out, un député du groupe Dem nous disait : « Il faut une réflexion globale sur les conditions de vie au travail qui conduiront à des avancées concrètes » ; un autre, de LaREM : « Je peux vous assurer de la détermination de notre majorité à se saisir des maladies professionnelles. » Trois ans sont passés – vous aviez le temps –, mais il n'y a toujours rien : zéro !
Eh bien, ce sera la même chose pour les jeunes. Dire qu'il faut « poursuivre une réflexion sur les contours d'une garantie jeunes universelle », est-ce bien mesurer l'urgence de la situation ? Ça fait un an qu'ils crèvent de faim !