Bizarrement, quand il s'agit, en quarante-huit heures, de sauver les entreprises pour des dizaines et des centaines de milliards d'euros, la question du financement ne se pose pas un seul moment. Quand vous supprimez l'impôt de solidarité sur la fortune, ou quand vous instaurez l'exit tax, la flat tax et compagnie, vous ne vous posez pas un seul moment la question du financement ! Elle arrive quand vous le voulez, c'est-à-dire quand il s'agit de secourir les plus fragiles.
Vous vous targuez du plan « 1 jeune, 1 solution », mais il faut comprendre la logique qu'il cache, et qui dure depuis trente ans. On proclame qu'on veut faire du sur-mesure et du cousu main, mais quand on a voulu sauver les entreprises de la crise, on n'a pas lancé un « plan 1 entreprise, 1 solution », en étudiant la situation de chaque entreprise – que peuvent-elles faire, quelles sont leurs ressources et leurs finances ?