Nous pouvons certes entendre certains de ces arguments : bien sûr, les études de cohortes en recherche médicale ont beaucoup de sens. Mais il est un point sur lequel vous n'avez apporté aucune réponse : dans un avis trimestriel datant du 21 janvier 2021, la CNIL nous alerte très clairement sur les mauvaises pratiques dont font l'objet les fichiers concernés. Certaines sont très précisément mentionnées : le risque, d'abord, de marchandisation – ce n'est pas ce que nous souhaitons – mais aussi le risque de piratage, d'autant plus que les données ne sont pas anonymisées. Vous n'avez pas du tout répondu sur ces points précis, alors que nos concitoyens attendent évidemment que le dispositif soit intégralement sécurisé. Vos réponses n'effacent pas nos inquiétudes.