La commission a émis un avis défavorable à votre amendement. Il part d'une bonne intention – donner plus de flexibilité aux femmes à la naissance de leur enfant –, mais semble problématique à deux égards.
Contrairement à l'article 3 bis , motivé par les risques de grossesse pathologique, la proposition de notre collègue ne se justifie pas par une attention spécifique à la santé des mères.
Par ailleurs, le télétravail après l'accouchement peut accroître le risque de dépression post-partum. En effet, nous le savons toutes et tous, l'attention à un nourrisson est un travail à temps plein, qui peut difficilement être concilié, dans le même lieu, avec les exigences de la vie professionnelle. Aussi, nous adopterions avec cet amendement une mesure dangereuse tant pour la santé du nourrisson que pour celle de la mère, qui serait obligée de jongler entre les soins à apporter à un tout petit bébé et les contraintes professionnelles, parfois accrues lorsqu'on reprend l'activité après un congé maternité.
Pour toutes ces raisons, j'émets un avis défavorable.