Vous nous proposez de modifier l'index de l'égalité professionnelle pour y intégrer des indicateurs relatifs au recours au congé de paternité et d'accueil de l'enfant, et au congé parental par les hommes. Au-delà du fait que l'index existe depuis quelques années seulement et qu'il conviendrait de stabiliser le dispositif, il est vrai que le recours effectif au congé de paternité et au congé parental par un nombre d'hommes plus important doit être encouragé pour favoriser l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Aujourd'hui, moins de 1 % des pères prennent un congé parental à temps plein après la naissance de leur enfant. C'est notamment la raison pour laquelle le Gouvernement a souhaité porter le congé de paternité à vingt-huit jours, à partir du 1er juillet prochain.
Une mission a été confiée à deux personnalités qualifiées, Christel Heydemann et Julien Damon, sur la conciliation des temps professionnels et personnels des parents. Elle devrait notamment aborder la question que vous avez évoquée.
Toutefois, l'index de l'égalité professionnelle à vocation à mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes et non la répartition du recours au congé parental ce qui tendrait à brouiller la lisibilité de cet outil. Pour ces raisons, le Gouvernement émet un avis défavorable.