Autres exemples : Sanofi, qui a touché 1 milliard d'argent public, mais licencie 1 300 salariés, Bridgestone, qui a touché 3 millions d'euros d'aide publique et licencie 863 salariés, l'usine Saipol à Montoir-de-Bretagne, ou encore Aéroports de Paris avec 30 000 emplois menacés sur les plateformes de Roissy et d'Orly !
Ce n'est pas tout : les salaires aussi sont concernés ! Les salariés d'Auchan, à Bagnolet, se mobilisent parce qu'ils n'ont été augmentés que de 0,6 %, alors que leur groupe a reversé 18 % de profit à ses actionnaires. Je salue également les salariés de Carrefour.
Pourquoi donc ne pas exiger des contreparties aux aides versées ? Pourquoi rejeter notre proposition visant à établir une garantie d'emploi alors qu'elle permettrait de créer 2,8 millions d'emplois, pour un coût équivalent au montant de l'impôt de solidarité sur la fortune, l'ISF, que vous avez supprimé ?