Vous avez raison, la dérive génétique du covid-19 est une évolution qui impose une surveillance en biologie moléculaire capable de détecter rapidement les variants les plus préoccupants. Plus de vingt variants différents circulent actuellement en France. Plus que le type de variant, il faut surtout surveiller les mutations du virus car ils ont un impact sur la transmissibilité, la pathogénicité et les capacités d'échappement immunitaire.
Votre question appelant un point d'étape à propos de la circulation des variants en France, voici la situation : le variant britannique concerne désormais plus de 77 % des cas détectés. L'ensemble des régions métropolitaines connaissent à cet égard un léger recul. Les variants dits sud-africain et brésilien voient leur part augmenter de 0,3 point, soit une progression égale à celle de la semaine précédente. Celle-ci s'élève à près de 6 % des cas détectés. C'est toujours en Île-de-France que les proportions sont les plus élevées.
S'agissant du variant indien, on rapporte, au 11 mai, vingt-quatre situations, identifiées dans huit régions différentes, impliquant au moins un cas de ce variant. Il s'agit surtout de personnes en provenance d'Inde et en transit de Guadeloupe.
La stratégie de traque des variants en France, affinée en permanence, permet de suivre parfaitement la situation, notamment grâce à un partenariat étroit entre public et privé. Le message qu'il faut adresser à nos concitoyens est que l'évolution des variants ne donne lieu à aucun motif d'inquiétude particulière et est suivie de près grâce à un partenariat très étroit entre les acteurs publics et les acteurs privés.