Il s'agit d'appeler l'attention du Gouvernement sur le recours à la procédure d'expropriation. Si cette disposition s'inscrit dans la continuité de ce qui a été fait pour les Jeux de Grenoble et d'Albertville, elle ne peut constituer qu'un dernier recours et non une procédure de droit commun. En effet, cela enverrait une bien mauvaise image aux Français. En outre, Paris dispose de six ans pour organiser des Jeux financièrement maîtrisés. Ils ne nécessitent pas de nombreux grands projets, puisque beaucoup d'infrastructures existent déjà, comme la ville le faisait remarquer lors de sa campagne de candidature. Il eût été préférable de fixer une date à partir de laquelle les expropriations sont possibles. Malheureusement, avec les moyens qui sont les miens, je ne peux pas proposer raisonnablement une telle date. Mais je suis convaincu que le Gouvernement, avec les ressources à sa disposition, peut l'envisager.