Dans un contexte politique largement dominé par la défiance, les sondages d'opinion détiennent, avec les principaux titres de presse nationaux, une influence importante sur les élections et la constitution du fameux vote utile.
Or l'Institut Montaigne, dans sa publication de février dernier, relève qu'à l'occasion de deux premiers sondages d'intentions de vote pour l'élection présidentielle de 2022 publiés en même temps – l'un réalisé par l'institut Harris Interactive, l'autre par Ipsos –, de profondes disparités sur la nature des questions posées et les personnalités sondées conduisent à s'interroger sur le respect de la méthodologie imposée aux sondeurs par la loi de 1977, rectifiée par celle de 2016.