Chers collègues, nous avons un beau débat, en commission, nous en aurons un en séance publique, et c'est parfait ainsi. Ne déplorons donc pas l'absence de débat !
Cela étant, on ne peut prétendre découvrir aujourd'hui, à la faveur d'une nouvelle législature, le contrat de ville hôte. L'État était pleinement représenté au sein du GIP Paris 2024. Les éléments sont connus depuis longtemps.
Je vous rejoins en revanche, cher collègue Larive, sur un autre point. Nous organisons les Jeux parce que c'est un élément de soft diplomacy, parce que nous aimons le sport, parce que c'est un marché de 50 milliards d'euros par an dont nous voulons faire profiter nos entreprises, notre innovation et l'emploi en France. Toute réflexion éthique n'est cependant pas absente. Lisez le projet présidentiel d'Emmanuel Macron sur le sport : la France doit jouer un rôle, au niveau mondial, pour mettre davantage d'éthique dans l'organisation des grands événements sportifs internationaux, notamment en termes humains ou sociaux. Je crois d'ailleurs que Mme la ministre a commencé à travailler en ce sens. Accompagnons-la donc, car c'est effectivement un véritable enjeu pour le sport mondial. Le sport doit rimer avec émancipation et progrès humain.