Monsieur le commissaire européen, depuis votre dernière audition, le 4 octobre dernier, la commission des finances a examiné de nombreux textes financiers. La commission des affaires européennes a également travaillé sur l'évolution des comptes publics. Les questions sont toujours les mêmes : la France respecte-t-elle le Pacte de stabilité et de croissance ? Quel pourrait être l'impact d'éventuelles décisions défavorables d'Eurostat sur les mesures prises à la suite de l'annulation de la taxe de 3 % sur les dividendes et sur la recapitalisation d'Areva ? Quant au débat sur l'effort structurel, il donne au Gouvernement et à la Commission européenne l'occasion d'exprimer des points de vue divergents. Dans le même temps, la fameuse liste des territoires « non coopératifs » publiée par la Commission, qui offre la perspective d'une remise en ordre des transactions et des flux financiers dans le monde entier, passionne tout le monde. Ce sont aussi de sujets extrêmement importants que nous ne manquerons pas d'évoquer.