Hier, le Parlement européen a conclu un accord avec la Commission concernant la prorogation du Fonds européen pour les investissements stratégiques, encore appelé plan Juncker ou EFSI pour European Fund for Strategic Investments. Vous vous êtes félicité de cette bonne nouvelle pour l'économie européenne, portant la capacité de ce plan à 500 milliards. Depuis 2015, la France a certes bénéficié de ce plan, à hauteur de 8 milliards, mais ces fonds ont davantage transité sous forme de prêts bancaires, à l'équipement et à l'innovation, et moins sous forme de prises de participation pour renforcer les fonds propres des entreprises françaises. Or nous avons justement en France une difficulté concernant le financement des fonds propres des PME et des entreprises de taille internationale (ETI). Dans ce plan prorogé, priorité pourrait-elle être donnée, pour le fléchage des fonds, aux prises de participation dans les projets risqués ou innovants des PME et des ETI françaises ?