Ce n'est pas un fait nouveau et c'est précisément la raison qui fait obstacle à la révision du procès. C'est l'histoire du chat qui se mord la queue : c'est parce que les faits de torture ont été reconnus que la commission chargée d'examiner la recevabilité de ce recours ne cesse de le repousser.
Je comprends bien que vous ne pouvez pas donner un avis favorable sur les amendements, mais j'en appelle à l'ensemble des députés qui siègent sur ces bancs. Nous pourrions les voter ce soir à titre symbolique puisque c'est la procédure de saisie de la commission de révision qui empêche ces deux familles de laver l'honneur de leurs parents, qui par ailleurs n'ont pas purgé toute leur peine : ils ont bénéficié d'une libération anticipée parce que tout le monde a reconnu l'erreur…