Dans le même sens que ceux de M. Houbron, il vise à informer les personnes détenues des postes de travail disponibles dans l'établissement. On peut penser que c'est déjà le cas – le rapporteur vient de dire qu'il est satisfait –, mais il s'agit d'une recommandation de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté datant de décembre 2016 – ce n'est pas si lointain –, qui correspond à une réalité.
J'abonde dans le sens de M. Houbron au sujet des personnes prévenues. Certaines d'entre elles peuvent rester en détention pendant un an et demi ou deux ans sans pouvoir accéder à l'emploi et lorsqu'elles sont finalement condamnées, elles n'ont aucune activité à faire valoir auprès du juge d'application des peines afin de soutenir leur demande de réduction de peine. C'est un vrai problème.
Je le réaffirme clairement : si les détenus ne travaillent pas, ce n'est pas parce qu'ils ne le veulent pas – il faut le répéter et le donner à entendre entre ses murs et en dehors. Par conséquent, le fait de conditionner une partie de leur avenir à l'exercice d'une activité est problématique puisqu'ils n'ont que peu de prise sur celle-ci.