Cela exigerait d'aller au-delà du traditionnel principe de proportionnalité entre le crime et la riposte. La proportionnalité, c'est la loi du talion du pauvre. Dès lors, ne faut-il pas élargir et durcir le champ des sanctions qui doivent frapper l'ensemble des dirigeants biélorusses dans leur personne, dans leur famille, dans leurs avoirs, dans leurs mouvements ?
Deuxième question : peut-on considérer que pour l'Union européenne, ce que le Président Macron appelle « le temps de la naïveté » est vraiment révolu ? Les Européens en ont assez de voir l'Union européenne jouer les ours en peluche face aux ours polaires qui la défient, la menacent et l'agressent. L'Europe doit cesser d'être considérée comme le ventre mou du monde.