Monsieur le Premier ministre, un féminicide de plus, c'est toujours un féminicide de trop. Hier, dans la même journée, une femme de 30 ans a été tuée à coups de marteau dans l'Essonne, une autre de 22 ans a été tuée en pleine rue, à coups de couteau, par son conjoint, en Moselle. Ce sont donc le 43
Les Républicains, grâce au travail d'Aurélien Pradié, ont obtenu des avancées législatives importantes dans la protection des femmes face à leur conjoint violent, mais il faut aller encore beaucoup plus loin. Passée l'extrême émotion qui nous assaille, l'incompréhension laisse place à une colère – qui peut paraître légitime dès lors qu'un acte odieux soulève plusieurs questions, lesquelles donnent le terrible sentiment que ce drame aurait pu être évité. À Hayange, le tueur présumé, de nationalité serbe, avait déjà fait l'objet d'une plainte de la victime. Pire, cet individu, condamné à un an de prison, venait d'être libéré de manière anticipée grâce à un aménagement de peine, douze jours avant de tuer sa compagne.