Ce mal a été amplifié par la révision constitutionnelle de 1992 : les parlementaires ont ajouté à l'article 2 de la Constitution un alinéa qui proclame le français seule langue de la République. Cette réforme visait à construire l'unité républicaine, au détriment cependant de notre patrimoine linguistique. Nous sommes très inquiets de cette nouvelle remise en cause.