Les statistiques disponibles, éprouvées et vérifiées, démontrent pourtant que l'individualisation de la procédure, jusqu'aux modalités d'exécution de la peine, réduit le risque de récidive, et par conséquent le nombre de futures victimes. Les peines planchers sont une mesure dogmatique ; expérimentées par le passé, elles n'ont en rien réduit la délinquance. Elles n'ont jamais fonctionné, ni dans l'histoire, ni dans le monde : cinq ans après leur instauration en 2007, le taux de récidive des crimes est passé de 3,9 % en 2006 à 6 % en 2012.
J'ai entendu des réserves, notamment chez nos collègues du groupe Les Républicains, concernant la présence de l'avocat lors des perquisitions.