Oui, on peut imaginer que nos concitoyens auront davantage confiance en une justice dont ils connaîtront un minimum le fonctionnement parce qu'ils l'auront vu de chez eux, à la télévision. Ils auront davantage confiance en une justice plus rapide, plus protectrice des droits de chacun face au tribunal des médias et des réseaux sociaux ; en une justice qui ne bafoue pas le secret de la relation entre un avocat et son client, en des enquêtes qui ne s'opposent pas à la présence d'un avocat en perquisition – car non, monsieur Savignat, il ne s'agit pas ici d'imposer quoi que ce soit ni de ralentir des procédures. Il ne s'agit pas de défiance, mais de confiance pour les justiciables – mais cela, vous le savez, puisque votre groupe a voté à l'unanimité pour l'article 3 comme pour de nombreux articles de ce texte : les faits et les votes sont là !