Notre groupe a été aussi à l'origine de la suppression de ces ridicules et hypocrites rappels à la loi, signes de l'impuissance de la justice, supprimés par un amendement d'Éric Pauget.
En définitive, cependant, le compte n'y est pas. Votre texte, à bien des égards, est marqué par ses absences. La puissance de votre voix ne comblera pas les immenses silences qu'il comporte. Qu'en est-il de cette grande loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure et la justice que nous réclamons depuis tant d'années pour réduire cette fracture devenue insupportable entre policiers et magistrats ? Qu'en est-il des peines planchers, protectrices de nos forces de l'ordre, que vous refusez avec une obstination coupable ? Ce débat, vous n'en avez pas voulu, alors que, devant l'Assemblée nationale, la colère légitime des policiers s'exprimait.