Il vise à créer une mission supplémentaire pour les membres des services d'incendie et de secours. Faute d'une formation suffisamment complète de soignant, il est risqué de confier une responsabilité de soins d'urgence aux SIS. Ceux-ci réalisent très efficacement des gestes de secourisme, pour lesquels ils ont reçu une formation adéquate ; ils utilisent parfois divers appareils automatiques, mais ils ne délivrent pas des soins à proprement parler : le soin implique, au préalable, une démarche diagnostique réalisée par un professionnel de santé, et comporte parfois l'administration de médicaments, laquelle n'est autorisée qu'aux médecins ou aux infirmiers sous la responsabilité d'un médecin. Afin d'utiliser les termes appropriés, nous proposons donc de remplacer le mot « soins » par le mot « gestes », et de rappeler l'importance d'une supervision médicale pour exercer une activité véritablement soignante.
En revanche, nous sommes pleinement en accord avec le reste de l'article 2, excellemment rédigé.