L'idée de ce texte de loi n'est pas d'opposer les blancs aux rouges, les ambulanciers aux pompiers ou les pompiers aux médecins. Ce n'est pas comme cela que nous réglerons les problèmes. Du reste, nous ne rencontrons ces problèmes de riches que là où il y a beaucoup de services publics ou beaucoup de gens qui contribuent au service public. Dans les territoires plus pauvres ou ruraux, on voit bien qu'il s'agit plutôt de gérer la difficulté ou l'absence. Dans certains endroits, ce sont les pompiers qui sont particulièrement présents et actifs, et dans d'autres, ce sont les ambulanciers. Je ne pense pas que quiconque ici veuille opposer les uns aux autres.
En revanche, après avoir défini la carence, comme nous le faisons utilement aujourd'hui grâce à M. le rapporteur et à vous tous, ce qui, chacun en conviendra, n'est pas évident, il faut désormais voir comment revaloriser. Je ne connais pas les montants en vigueur dans le département de M. de Courson, et ceux qu'il avance me paraissent un peu excessifs, du fait peut-être qu'il ne préside plus son SDIS depuis un certain temps, mais étant donné qu'il travaille bien ses dossiers, je ne remets pas en cause le fond de ce qu'il décrit pour son département. Ce qui est certain, toutefois, c'est qu'il faut revaloriser cette garde.