Je partage les mots prononcés par M. le ministre de l'intérieur. Nous pouvons être collectivement très fiers de cet article qui vient non pas réparer une injustice, mais combler un vide juridique qui existait depuis des décennies. Il va nous permettre de reconnaître des droits à des enfants dont les parents ont perdu la vie dans le cadre d'un engagement autre que militaire.
Je regrette d'ailleurs que l'on ait davantage parlé ces derniers jours d'autres articles de la proposition de loi que de celui-ci, à mon sens bien plus important.
Comme M. le ministre, je profite de la présentation de ces amendements pour avoir une pensée pour les soignants morts pendant la crise du covid-19.
J'aimerais enfin apporter une précision afin de rassurer les sapeurs-pompiers et leurs associations. Ce statut viendra compléter les dispositifs qui existent déjà, et certainement pas s'y substituer. Je pense notamment à l'?uvre des pupilles, qui, depuis bientôt un siècle, prend en charge les orphelins. Les associations pourront donc poursuivre leur travail d'accompagnement des enfants.