Intervention de Gilles Lurton

Réunion du mercredi 6 décembre 2017 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Je vous remercie de la présentation extrêmement complète que vous venez de faire : la plupart des questions que nous pouvions vous poser ont déjà été en partie abordées.

J'ai eu la chance de visiter Santé publique France au moment de sa création, puisque la précédente présidente de la commission des affaires sociales y avait organisé un déplacement. J'avais été assez passionné par cette volonté du directeur général de fédérer les institutions qui lui avaient été confiées. Vous l'avez rappelé, Santé publique France est née de la fusion de trois organismes. Comment se passe leur fédération ? Les choses avancent-elles normalement, un peu plus d'un an après la création ?

Cette fusion devait par ailleurs permettre de réaliser des économies. Effectivement, fusionner peut améliorer le fonctionnement des organismes en question et dégager des économies. Mais – vous en avez parlé – les problèmes de financement sont importants. Je pense que notre commission a une responsabilité très forte en la matière : nous votons le PLFSS et le projet de loi de finances, en particulier le programme qui concerne Santé publique France. Nous devons nous assurer que nous allouons bien les financements nécessaires à cet organisme qui me paraît essentiel pour la santé dans notre pays.

Dans son rapport annuel pour 2016, le directeur général, M. François Bourdillon, évoquait une programmation sur cinq ans : quels sont vos grands objectifs en matière de prévention pendant les cinq prochaines années ?

Ma deuxième question concernait l'information des patients, mais ma collègue l'a abordée. Ma troisième question porte sur la lutte contre le SIDA. Nous sommes au lendemain de la journée mondiale de lutte contre le SIDA : si le nombre de contaminations n'augmente pas dans notre pays, il ne diminue pas non plus. Or l'objectif doit être d'éradiquer cette maladie d'ici à 2030. Pourtant, ce problème ne fait plus véritablement partie des préoccupations des jeunes générations : quelles nouvelles méthodes de sensibilisation préconisez-vous pour que les choses se passent mieux ?

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