Intervention de Delphine Bagarry

Réunion du mercredi 6 décembre 2017 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Vous donnez l'impression d'avoir envie, madame Bonnet-Galzy, ce qui nous donne envie de vous faire confiance. Je viens d'un petit département, les Alpes de Haute-Provence, où les seuls acteurs de la prévention sanitaire sont la délégation territoriale de l'ARS et le comité départemental d'éducation pour la santé (CODES). Or, la formation des professionnels de santé aux nouveaux outils de communication donne souvent l'impression d'être en décalage avec la vie quotidienne des populations, en particulier en milieu rural. Ces informations m'ont notamment été transmises par le CODES : nous n'encourageons pas assez la participation des professionnels et des hôpitaux locaux, et certaines formations professionnelles dispensées à l'hôpital de la Timone à Marseille ne le sont pas dans mon département. Quel pouvoir Santé publique France pourrait-elle avoir dans ce domaine ?

Vous avez déjà répondu concernant l'articulation de Santé publique France avec les ARS. Qu'en est-il des problèmes de nature locale, comme le moustique tigre dans le quart sud-est de la France ? Quel pouvoir l'ARS de la région PACA aura-t-elle afin d'exercer une action de veille et de prévention face à un problème de cet ordre, qui n'est pas d'ampleur nationale ?

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